Antichrist : le navet pompeux

 Affiche du film “ Antichrist", de Lars Von Trier.Antichrist, de Lars Von Trier, avec Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe, fut présenté au Festival de Cannes comme un chef d’oeuvre difficile d’accès. Voilà donc l’histoire terrible d’une mère sombrant dans une sorte de folie mystique pour se purger de la culpabilité qu’elle éprouve suite à la défénestration accidentelle de son bébé tandis qu’elle faisait l’amour avec son mari. Bon.
En lire plus Antichrist : le navet pompeux

Jusqu’en Enfer : subprime horror show

Affiche du film “ Jusqu'en Enfer" de Sam Raimi .Jusqu’en Enfer (Drag me to Hell), de Sam Raimi, avec Alison Lohman et Justin Long, est un bon petit film d’horreur avec le démon abominable de service et ses effets spéciaux associés comme ça fait du bien d’en voir de temps en temps. Soyons clairs : ce n’est pas un film intellectuel, même s’il est passé au Festival de Cannes (hors compétition tout de même).
En lire plus Jusqu’en Enfer : subprime horror show

Vengeance : noir c’est noir

Affiche du film “Vengeance", de Johnnie To.Vengeance, de Johnnie To, avec Johnny Hallyday, Sylvie Testud et Anthony Wong, transforme l’ex-idole des jeunes en ancien tueur à gages reconverti en restaurateur et venu à Hong-Kong venger sa fille, son gendre et ses petits-enfants. Ceux-ci ont été assassinés par la mafia locale mais le Français rencontre une difficulté particulière : il risque à tout moment de devenir amnésique à cause d’une vieille blessure.
En lire plus Vengeance : noir c’est noir

Anges et démons : thriller religieux très convenable

Affiche du film “ Anges et démons", de Ron Howard.Anges et démons, de Ron Howard, avec Tom Hanks, Ayelet Zurer et Ewan McGregor, est l’adaptation du roman homonyme de Dan Brown. Il précède, dans le fil narratif, le Da Vinci Code même si ce dernier a été réalisé en film en premier. On y retrouve les mêmes ingrédients : une énigme qui mouille l’Eglise, des morts en pagaille, un historien symboliste pour mener l’enquête…

En lire plus Anges et démons : thriller religieux très convenable

Star Trek : au commencement était Spock

Affiche du film “Star Trek", de J.J. Abrams.Star Trek, de J.J. Abrams, avec Zachary Quinto, Chris Pine et Leonard Nimoy, nous emmène aux origines de la saga, lorsque James Tiberius Kirk est devenu capitaine de l’USS Enterprise. Les seconds rôles sont importants : d’un côté, Leonard Nimoy revient en Papa Spock et en Spock âgé pour se confronter au Spock « jeune », Chris Pine, rôle qu’il tint dans la série initiale ; de l’autre Winona Ryder obtient un tout petit rôle (Amanda Grayson, Maman Spock, probablement des impôts à payer…).
En lire plus Star Trek : au commencement était Spock

Soeur Sourire : la voix d’or

Affiche du film "Soeur Sourire", de Stijn Coninx.Soeur Sourire, de Stijn Coninx, avec Cécile De France, Sandrine Blancke, Marie Kremer et la participation de Tsilla Chelton, est consacré à la vie de Jeannine Deckers qui connut un bref et foudroyant succès dans les années 1960 avec sa chanson « Dominique, nique, nique… » alors qu’elle était none dominicaine. On la suit de sa rupture familiale jusqu’à sa mort partagée avec sa compagne lesbienne, en passant par son départ du couvent et sa déchéance. Celle-ci fut accélérée par une chanson pas très catholique, surtout à cette époque, la pillule d’or, ode à la contraception et à la libération de la femme.

L’interprétation de Cécile De France est une véritable incarnation permettant de découvrir un personnage très ambigü qui accumula les chansonnettes d’inspiration religieuse mais fut une rebelle durant toute sa vie, s’opposant autant à sa famille qu’à la hiérarchie du couvent, inconstante (rêvant d’Afrique avant de se brûiler les ailes dans les hit-parades) et finalement égocentrique. L’actrice a également chanté l’ensemble des interprétations de Soeur Sourire et n’a pas plus été doublée pour jouer de la guitare, soulevant le voile sur un nouveau de ses talents.

Rappelons que Saint Dominique, glorifié par la célèbre chanson, est tout de même l’un des inspirateurs de l’Inquisition… Et si l’Eglise encaissa sans protester les droits d’auteur, elle se détourna vite de la défroquée.

Le scénario, même s’il polit un peu le personnage et modifie quelques aspects, permet de bien comprendre comment a vécu Soeur Sourire à une époque de profonds bouleversements, entre la fin des années 1950 (elle entre au couvent en 1959) et le milieu des années 1970, où elle se suicide. Le défi était d’autant plus important qu’il fallait réussir à maintenir la tension et l’émotion.

Ce défi a été réussi. L’émotion ne quitte pas le spectateur. Pas plus que le refrain « Dominique, nique, nique, s’en allait tout simplement en chantant ; en toutes heures en tous lieux, il ne parle que du Bon Dieu… »

Romaine par -30 : comédie frigide

Affiche du film “ Romaine par -30", de Agnès Obadia.Dans Romaine par -30, de Agnès Obadia, avec Sandrine Kiberlain et Pascal Elbé, la dite Romaine, prise de panique dans un avion à cause d’une hôtesse elle-même pas très nette, avoue à son compagnon que jamais celui-ci ne l’a fait jouir et, d’une manière générale, que le couple ne va pas si bien que ça. Il en résulte une rupture en haute altitude. A l’arrivée, Romaine se retrouve donc seule au Québec, rencontrant des personnages particuliers dans sa déambulation.
En lire plus Romaine par -30 : comédie frigide