Jurassic World, de Colin Trevorrow, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, reprend les concepts et la suite du premier Jurassic Park. Cette fois, vingt ans après (soit à peu près le temps depuis la sortie du film en 1993), le parc est ouvert. Les dinosaures s’ébattent joyeusement pour la plus grande joie des 20 000 visiteurs simultanés.
Bien sûr, comme dans le premier, des enfants de la famille de la patronne, en visite, vont être là au mauvais moment.

La société InGen, jouant le rôle de la Compagnie de la saga Alien, a été rachetée par un prince arabe play-boy ayant investi dans les technologies. Certains de ses employés, en sous-main, comme dans la saga Alien, envisagent d’utiliser les dinosaures à des fins militaires. Notamment les vélociraptors puisqu’un des soigneurs (Chris Pratt) a montré qu’on pouvait les dresser (ou presque). Omar Sy a un petit rôle à ses côtés comme aide français. On peut même parier sur le titre de la suite de Jurassic World : Jurassic War, avec des dinosaures utilisés comme armes ayant tendance à prendre leur autonomie.
Dès le départ, les généticiens de InGen ont manipulé les gènes des dinosaures, notamment avec les gênes de grenouilles, ce qui leur permet de changer de sexe dans le premier film. Ici, il s’agit de pousser la logique pour fabriquer des dinosaures plus spectaculaires. Ainsi est créée Madame Indominus Rex.
Bien sûr, celle-ci va avoir tendance à vouloir s’échapper, créant un certain chaos.
Si le film reprend en gros le schéma narratif du premier film, multipliant les clins d’oeil (la salle de l’ancien bunker, les jeeps, la scène finale…), le scénario reste malgré tout dynamique avec son lot de surprises comme de moments jouissifs. Chaque crétin qui se fait bouffer fait pousser des hurlements de joie dans la salle de cinéma. Bien entendu, la réalisation est à la hauteur, la 3D étant très bien réussie. Seul le diplodocus qui meurt dans les bras des héros fait un peu plastique mais c’est la scène émouvante du film (même si le Tricératops malade du premier film était mieux).
Et puis, rappelez-vous bien que, quoiqu’il arrive, la solution, c’est juste d’avoir un peu plus de dents.

(Par contre, connaître Oliver Twist ne vous aidera en aucune façon.)

4 réflexions au sujet de « Jurassic World : Please, sir, I want some more teeth ! »

  1. Si InGen prend la place de la Compagnie et étant donné que les Aliens peuvent être des manipulations des Predators, on peut même imaginer un futur cross-over Alien-Predator-Jurassic Parc. L’armée récupèrerait les dinosaures comme elle récupère les Aliens dans Alien 4, avec le même succès.
    Et un combat T-Rex / Alien pourrait donner des choses amusantes dans le contexte d’une compétition Humains / Predators.

  2. Sauf que le seul cross-over annoncé dans le film est celui avec Titi & Grosminet : « Pour un oiseau, un chat est un monstre. Nous avons juste l’habitude d’être le chat [et là, nous sommes l’oiseau] »
    => « Oh, j’ai cru voir un T-Rex. Mais oui, mais oui, z’ai bien vu un T-Rex ».

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