Le temps perdu ne l'est pas pour tout le monde

Nouvelles – Si vous pouviez voyager dans le temps, que feriez-vous ? Voici 22 réponses au fil d’autant de nouvelles de différents genres.

Mais, finalement, le voyage dans le temps n’est ici qu’un prétexte, un élément de décor.

Les nouvelles ont été diffusées via une liste sur Internet au fur et à mesure de leur écriture. Illustration de couverture : Irochka / Fotolia.

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A propos de Le temps perdu ne l’est pas pour tout le monde

Ce livre a été publié en premier lieu sous forme de feuilleton sur une liste de diffusion sur Internet de décembre 2004 à octobre 2006.

Genèse et intentions

« Cette série de nouvelles sur le thème désormais classique du voyage dans le temps, a débuté par la conjonction de plusieurs événements.
Tout d’abord, une série de discussions avec des amis dont les grandes idées se retrouvent dans la première nouvelle de ce recueil : Vacances plagiées. D’autres échanges, d’autres soirées, plus ou moins arrosées, m’ont également inspiré d’autres nouvelles. C’est ainsi qu’une de mes amies se disant qu’il serait bien de pouvoir remonter le temps pour se rencontrer enfant est à l’origine de Châtiment et crime. Un autre se demandant jusqu’où l’interdiction et le contrôle de la pornographie pourrait aller me fournit le but du héros de Pornoclastie. La chanson Attila le Hun de Hervé Christiani m’a inspiré la nouvelle éponyme (merci à la webradio Bide & Musique). Le reste de la trame de l’histoire me revient cependant à chaque fois.
D’autre part, l’opportunité d’écrire Vacances plagiées m’a été donnée par un concours organisé par la chaîne de télévision publique européenne Arte, le règlement précisant d’une part le thème général, celui des vacances, et d’autre part le volume maximum. Enfin, trois expressions devaient apparaître : « chapeau de paille », « carlingue » et « caramel mou ». D’où leur présence dans le texte, même si cela peut paraître étrange… Le jury de Arte n’a pas été séduit (ce type de nouvelle policière et de science fiction n’était probablement pas ce qu’il recherchait) mais d’autres l’ont été (comme l’a montré sa diffusion sur Internet), c’est le principal.
Enfin, j’ai eu envie d’écrire d’autres nouvelles liées à cette machine à remonter le temps en prenant toujours le soin d’être « à contretemps » des récits faits par mes valeureux et prestigieux prédécesseurs, notamment Herbert George Wells (La machine à explorer le temps), René Barjavel (Le voyageur imprudent) et Isaac Asimov (La fin de l’Eternité).
Les textes sont présentés dans un ordre chronologique d’écriture. Vacances plagiées est donc en premier mais son style et son contexte sont assez différents des autres nouvelles de ce recueil.
Toutes sont indépendantes les unes des autres mais respectent, à cette exception près, une certaine cohérence. Des éléments sont donc plus détaillés dans les premières histoires et sont sensés être connus dans les suivantes, même s’ils sont brièvement rappelés, par exemple l’existence du chronokine et de sa forme de montre, élément commun à plusieurs nouvelles.
Il y a une exception au respect de cet ordre d’écriture : Anticipation intellectuelle. Je l’ai écrite après La vraie mort de Sherlock Holmes et avant Arguments d’autorités. Mais cette nouvelle ayant introduit une rupture technologique qui ne serait plus utilisée dans les autres histoires, j’ai préféré la basculer en fin de recueil pour une meilleure cohérence générale.
Pour terminer, je vous dois sans doute une explication sur le titre de ce recueil. Ceux qui me connaissent savent mon aversion pour la littérature et, d’une manière générale, « l’art », des Grands Artistes Acclamés par la Seule Vraie Elite Qui Les Comprend (de Duras à Godard en passant par Buren). Bien que je considère que Proust était plutôt meilleur que la plupart de ceux-là, j’ai eu envie de me moquer de sa recherche du temps perdu.
Il est évident que, lorsque l’on peut voyager dans le temps, celui-ci n’est jamais perdu.
Quoique… »

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