Les cent morts du chaton

Nouvelles – Si vous détestez voir le chat seul survivant dans les films d’horreur, si vous jalousez un chat adoré d’une femme pour son indépendance et son égocentrisme, alors vous adorerez ces douze nouvelles. Douze récits de morts de chaton de douze styles différents : fantastiques, tristes, drôles, de terreur, de science-fiction… Douze fois, il vous sera annoncé : « le petit chat est mort ».
Les nouvelles composant ce recueil ont été diffusées en premier lieu via Internet sur le blog de l’auteur.

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A propos de Les cent morts du chaton

Les nouvelles composant ce recueil ont été diffusées en premier lieu via Internet sur le blog de l’auteur au printemps et durant l’été 2010.

Genèse et intentions

« Que se passerait-il si Molière rencontrait Erwin Schrödinger ? Ils se raconteraient sans doute une histoire de chat qui ne peut que mourir.
On peut espérer qu’ils se sont rencontrés au Paradis. On peut rêver que Molière lui a déclamé la scène 5 de l’acte II de l’Ecole des Femmes. On peut imaginer la perplexité de l’auteur du Grand Siècle si le physicien entreprit alors de lui expliquer que, peut-être, le chat n’était pas mort. A moins qu’il ne le soit.
Ajoutons, pour accroître la confusion mentale de mes lecteurs, que j’ai toujours trouvé parfaitement injuste que, dans tous les films hollywoodiens d’horreur, le chat s’en sorte toujours, tout comme le contrebassiste qui continue de jouer imperturbablement une musique soulignant les instants stressants. S’il n’en reste qu’un, c’est le chat, le contrebassiste ne comptant pas puisqu’il est hors champ.
Et si, dans un dessin animé par exemple, le chat se décide à mourir, il bénéficie, selon une légende des plus horribles, de neuf vies. Quel odieux, immérité et insupportable privilège !

Doit-on chercher dans la sensibilité de certains à la flatterie féline une telle injustice ? Ces abominables boules de poils et de griffes, terrifiants prédateurs, savent faire patte de velours. Les chats savent émouvoir quelques jeunes femmes. Ils savent obtenir nourriture et caresses, mais seulement quand ils en ont envie.
Ces rois de l’hypocrisie ne sont pas des animaux domestiques : ce sont, au contraire, les humains qui sont leurs esclaves.

Ayant, vous l’aurez compris, une nette préférence pour les chiens, j’ai donc entrepris une série de nouvelles commençant toutes par ces quelques mots : « le petit chat est mort ».

Dès lors, aucun point commun ne peut être relevé entre toutes ces nouvelles à l’exception de ces quelques mots. Vous rencontrerez plusieurs styles, plusieurs genres littéraires, plusieurs univers… A chaque fois, cependant, soyez assurés d’une chose : le petit chat commencera par mourir. »

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