Lucy, de Luc Besson, avec Scarlett Johansson, Morgan Freeman et Min-sik Choi, se veut une référence à la plus vieille humanoïde identifiée comme telle. Il serait plus juste de rapprocher le film de la chanson des Beattles faisant référence au LSD.
Tout repose en effet sur une nouvelle drogue permettant à l’héroïne d’acquérir des pouvoirs paranormaux.

Le pitch de départ est à la base assez foireux : nous n’utiliserions que 10% de notre cerveau et, si nous pouvions en faire plus, on pourrait contrôler notre corps puis notre environnement. Une mule involontaire chargée de transporter une nouvelle drogue de synthèse est victime d’une fuite et va progressivement développer les fameux pouvoirs attendus.
Insister aussi lourdement sur un argument scientifique foireux est, à la base, un mauvais choix. Mais, admettons. Il reste ensuite un film d’action où de nombreuses voitures sont cassées, grande passion de Luc Besson depuis quelques années. Mais le scénario est des plus minces.
Du coup, les scènes d’action bâclées s’enchainent, entrecoupées de scènes fantastiques montrant que Luc Besson sait aussi faire appel aux images de synthèse. Bref, voilà un film qui ne marquera pas l’histoire du cinéma vu son manque de profondeur.

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