Tideland, de Terry Gilliam, encore un conte décalé qui frise l’horreur.

Tideland Tideland, de Terry Gilliam, avec Jeff Bridges (le père), Jennifer Tilly (la voisine) et Jodelle Ferland (la petite fille), se veut, selon le réalisateur, un croisement de Psychose et de Alice au Pays des Merveilles. La définition est assez juste si on regarde le résultat.
Oscillant entre l’horreur et les univers fantasmagoriques d’une douce folie, le film, en d’autres mains, auraient pu, en effet, être un remake de Psychose. Le thème de la conservation des êtres aimés est ainsi emprunté à ce film. Terry Gilliam de grand cru (au contraire des Frères Grimm, qui était raté), il est dérangeant, perturbant, même s’il n’évite pas parfois certaines longueurs.
Saluons l’excellente prestation de Jodelle Ferland dans le rôle de cette nouvelle Alice perdue entre les horreurs de son quotidien et ses rêves enfantins qui virent à la folie partagée.