X-Men, Apocalypse, de Bryan Singer, avec James McAvoy, Michael Fassbender et Jennifer Lawrence, fait directement suite à Days of Future Past, une dizaine d’années plus tard. Voici donc une secte bien imprudente qui réveille un mutant enfermé sous une pyramide égyptienne durant cinq mille ans.
Celui-ci, capable de voler les pouvoirs d’autres mutants, persuadé d’être un dieu, veut (encore une fois) détruire l’humanité pour laisser la place aux plus puissants des mutants.

Contrairement à Days of Future Past, le scénario, bien que tirant les habituelles grosses ficelles des films X-Men, tient la route. Côté ficelles, par exemple, et comme d’habitude, Magnéto est un gentil méchant ou un méchant gentil (au choix) à qui il arrive bien des malheurs, ce qui explique qu’il n’est pas content mais contribue à sauver tout le monde à la fin. Et encore une fois, le film aurait été plus court si l’évidence utilisée à la fin avait été mise en oeuvre au début. Bon, d’accord, les héros en auraient moins bavé.
Surtout, il faut admettre que la réalisation est sympathique et la 3D de qualité, à l’exception de la scène d’ouverture en Egypte qui fait très carton-pâte numérique. Bref, on n’en prend plein les yeux, le spectacle est bien là. Et, pour une fois, rien ne gâche le plaisir.