Nous sommes dans l’obligation de modifier notre rapport à l’énergie et notre manière de produire de l’énergie : épuisement des ressources fossiles, pollution, réchauffement climatique…
En France, nous avons remplacé l’incinération de combustibles par du combustible nucléaire pour produire l’essentiel de notre électricité. Le mécanisme de base reste le même : faire chauffer de l’eau pour produire de la vapeur et faire tourner des turbines. La pollution est différente mais demeure, avec de vrais dangers potentiels. Et pour très longtemps (en milliers ou millions d’années).
Mais pourquoi avoir fait ce choix ? La dépendance vis-à-vis d’émirats a été remplacée par une dépendance vis-à-vis de pays d’Afrique très instables. Donc l’indépendance énergétique n’est pas la bonne raison. En lire plus L’électricité, du réseau au stock
Prises de position
Articles de prises de positions et d’opinions.
Pour un parlement vraiment représentatif avec trois chambres
Les modes de scrutins pour désigner les membres du Parlement français sous la Cinquième République n’assurent aucune spécificité utile aux chambres et une très mauvaise représentation des nuances politiques. Il en résulte une abstention importante. En adoptant des scrutins appropriés, la représentativité du Parlement serait améliorée et l’implication des citoyens dans la vie politique sans doute également.
La République Française, cinquième du nom, dispose d’un parlement de deux chambres, Assemblée Nationale et Sénat, avec une « troisième chambre » à la marge, le Conseil Economique, Social et Environnemental. En lire plus Pour un parlement vraiment représentatif avec trois chambres
Pour un régime social universel
Les régimes sociaux, en France, en 2016, sont un cauchemar. Et ils échouent à garantir la solidarité nationale alors que c’est leur objet.
Il est temps d’en finir avec un système à bout de souffle, rafistolé de partout. Il est temps de créer un régime social universel d’Etat.
Sanctionner l’entreprise sans nuire à l’économie
Quand la Loi n’est pas respectée, le coupable doit être puni. Cette punition vise autant à dissuader d’autres personnes de commettre le même crime qu’à rétablir un équilibre social. En général, le criminel obtient par son crime un avantage car, malheureusement, le crime paie. Les innocents sont ainsi désavantagés face aux criminels, la sanction de ces derniers visant à les placer dans une situation au mieux égale à celle des innocents.
Mais, quand on parle de sanctionner les entreprises, très vite, mille freins surgissent. Il est temps de les lever. En lire plus Sanctionner l’entreprise sans nuire à l’économie
Arrêtons de voir dans le licenciement un préjudice automatique
Aujourd’hui, en France, quoiqu’il arrive, un salarié licencié est considéré comme subissant un préjudice. L’employeur avait le devoir de maintenir l’emploi de cette personne. Du coup, l’employeur, quelque soit sa situation ou ses raisons, se doit d’indemniser le licencié sauf si celui-ci a commis une faute tellement grave que le licenciement s’imposait. C’est (presque) unique au monde.
C’est la philosophie même de cette règle qui est néfaste. Autant pour les entreprises que pour les salariés. En lire plus Arrêtons de voir dans le licenciement un préjudice automatique
Pour la liberté du prix du livre
Le lobbying des éditeurs a abouti en 1981 au Prix Unique du Livre, prévu dans la Loi Lang (loi n° 81-766 du 10 août 1981 relative au prix du livre), modifiée en 2011 pour que les ouvrages numériques subissent la même règle. Ne doutons pas que les éditeurs de livres en papier y avaient intérêt pour se protéger des grands distributeurs, notamment des distributeurs généralistes comme les hypermarchés.
Mais, au XXIème siècle, cette règle a-t-elle toujours un sens ? Je prétends qu’elle est aujourd’hui contre-productive. Tant les auteurs que les lecteurs auraient intérêt à la liberté des prix. Et le prix unique n’a pas empêché la quasi-disparition des libraires. En lire plus Pour la liberté du prix du livre
Une charte des Individus Solidaires
Un individu isolé ne peut survivre et développer une civilisation qui assurera la satisfaction de ses besoins. L’individu doit donc accepter de s’associer à d’autres individus pour constituer un ensemble. La défense de cet ensemble vise à la satisfaction des besoins de chacun mais peut aussi demander des sacrifices à chacun. La solidarité entre les individus permet la satisfaction optimale des besoins de chacun. Elle doit se définir comme le respect et le secours mutuels. Il s’agit bien là d’un contrat social au sens de Jean-Jacques Rousseau. En lire plus Une charte des Individus Solidaires
Libertés : pour un droit au plaisir
La prostitution, la pornographie, les drogues : ces trois sujets ont un point commun, à savoir la liberté individuelle face aux normes morales avalisées par la législation. C’est la raison de leur regroupement ici. En lire plus Libertés : pour un droit au plaisir
Libertés : pour un droit de vie et de mort sur soi-même
Le premier des droits est -dit-on- celui à la vie. Pourtant, dans nos sociétés occidentales modernes, démocratiques et ayant horreur du moindre risque, il existe un droit au moins autant important qui est nié. Il s’agit du droit à la mort. Plus exactement, du droit à vivre et à mourir comme chacun l’entend.
Deux aspects de ce droit à la mort sont à considérer. Le premier est l’euthanasie, le second le suicide. La différence telle que considérée ici est la conscience de la personne concernée. En lire plus Libertés : pour un droit de vie et de mort sur soi-même
Croissance : l’illusion d’un mythe moderne
Le phénomène peu décrit de « l’économication » créé une illusion de croissance économique qui cache le vrai problème culturel et social du 20ème siècle. Démonstration.
La grande question soulevée régulièrement par les Politiques, surtout en temps d’élections, est « Comment restaurer la Croissance ? ». Cette croissance semble être dans leurs bouches la Panacée, la solution de tous les problèmes : le chômage, bien sûr, mais aussi le déficit budgétaire (ce serait plus simple que de supprimer des privilèges dont eux-mêmes bénéficient largement), le déséquilibre des comptes sociaux, et, pendant qu’on y est, la non-intégration des immigrés récents, l’éclatement des familles, les cocufications endémiques de maris en campagnes électorales, la peste, le choléra et la connerie humaine. En lire plus Croissance : l’illusion d’un mythe moderne