Une grand-mère (trop) digne

Une dernière semaine auprès de la mer« De grâce, ne nous obligez pas à être mourants pour avoir le droit de mourir. » Voilà une citation qui mérite d’être mise en avant. Son auteur est Jacqueline Jencquel, 75 ans, en pleine santé, et qui ne veut pas connaître la déchéance.
Son interview a été réalisée par le Nouvel Obs et mérite d’être lue.

Voilà donc quelqu’un qui n’a pas de maladie particulière et qui réclame un nouveau privilège : ne pas en connaître, pouvoir mourir avant.

L’auteur de « Une dernière semaine auprès de la mer » ne peut qu’applaudir.

Prostitution : la répression aggrave et multiplie les problèmes

Pour plaire aux intégristes religieux et autres dogmatiques sectaires, la prostitution a été pénalisée en France. Plus exactement, être client d’un travailleur du sexe est aujourd’hui un délit et le travailleur une victime. Et comme en Suède où une telle règle avait été instituée, comme prévu, la situation de ces travailleurs s’est évidemment détériorée. Le blog Ma lumière rouge, hébergé par Libération, vient d’écrire sur le sujet.
Les intégristes et autres dogmatiques s’en moquent : l’essentiel est que leurs dogmes aient été respectés, au détriment des libertés publiques et de l’intérêt comme de la volonté libre d’adultes responsables.

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Droits d’auteur : l’auto-édition est la solution contre les abus des éditeurs

Coup de gueuleAprès mon coup de gueule d’il y a une semaine, je veux revenir encore une fois sur la question des droits d’auteur. Ceux qui le remettent en cause ne sont pas quelques adolescents boutonneux qui se partagent des fichiers, ou même quelque cybermafia. Ce sont les éditeurs, les producteurs, bref ceux qui accaparent les droits des auteurs et râlent tant aujourd’hui contre le numérique. Et, bien sûr, ils regardent de haut les créateurs autonomes, comme les auteurs auto-édités, qui se refusent à passer sous leurs fourches caudines.

Nouvel exemple avec un article, intitulé « Contrat d’édition à l’ère numérique : bilan mitigé« , paru dans l’excellente lettre professionnelle Edition Multimédi@, n°191 datée du Lundi 11 juin 2018. En lire plus Droits d’auteur : l’auto-édition est la solution contre les abus des éditeurs

Et le Droit d’Auteur, c’est du poulet ?

Coup de gueuleUn article publié sur ActuaLitte m’a fait bondir : en Angleterre, une « start-up » veut salarier des auteurs de romans. En échange du revenu garanti, bien entendu, les droits d’auteur sont globalement cédés même si un système de prime en cas de succès semble prévu.

Au départ, il existe un constat évident : les éditeurs traditionnels sont inefficaces, conservateurs, arrogants et non-rentables. Donc, il faut changer le système, ce qui se fait déjà grâce à l’auto-édition comme je peux le pratiquer.

Alors, certes, avoir la capacité de s’arrêter de travailler pour écrire est probablement intéressant (bien que cela peut se discuter car l’isolement qui en résulte n’est pas forcément très inspirant). Mais la logique qui est derrière cela est bien la dépendance d’un créateur vis-à-vis d’un financier. Celui-ci, au passage, dirige strictement la ligne éditoriale de la production pour en faire des produits parfaitement marketés en fonction des modes et des ventes.

Le système sera sans doute plus efficace que celui d’éditeurs qui se moquent autant du marché que des auteurs. Mais, pour ma part, la liberté de de création ne doit pas se négocier et, surtout, le produit créé doit rester la pleine propriété de son créateur. C’est un acquis issu du combat de Beaumarchais que l’on ne doit pas jeter aux orties.

L’envahissante propagande végane

Soyons des Individus SolidairesSi vous avez le malheur d’habiter Paris ou de fréquenter un milieu social plutôt bourgeois, sans doute, comme moi, subissez vous l’envahissante propagande végane ou sa version douce, la propagande végétarienne. Des affiches insultantes polluent les murs, notamment auprès des écoles, afin de bien marquer les cerveaux immatures. Et les propos présentant le végétarisme comme une évidence, avec insultes moralisatrices envers les gens normaux (omnivores) plus ou moins explicites incluses, envahissent les forums en ligne comme, parfois, les discussions en société.

Bref, oui, je suis agressé par les Végans. Je suis nié dans mon humanité par les Végans. Il est temps de répondre, de se défendre. En lire plus L’envahissante propagande végane

Eurovision 2018 : merci Mercy (bis)

La France sera donc représentée à l’Eurovision 2018 par le duo Madame Monsieur, avec leur chanson Mercy. Après ce que j’ai dit la semaine dernière, il est évident que je suis ravi.

Je suis certain d’une excellente performance de ce titre et donc très optimiste pour nos chances de gagner (enfin) après tous les échecs depuis Marie Myriam en 1977… En lire plus Eurovision 2018 : merci Mercy (bis)

Eurovision 2018 : merci Mercy

Je vous ai expliqué la semaine dernière que l’Eurovision était mon péché mignon. J’ai donc regardé avec intérêt et passion la deuxième demi-finale de sélection du représentant de la France pour le concours 2018.

Cette fois, le jury et moi sommes tombés d’accord : Mercy, de Madame Monsieur, est sans aucun doute le meilleur candidat. Et même des deux sélections. En lire plus Eurovision 2018 : merci Mercy

Eurovision 2018 : deux éliminés pour représenter la France à apprécier

Le prochain concours de l’Eurovision aura lieu le 12 mai 2018, au Portugal. L’Eurovision, avec son côté souvent kitsch, est un de mes péchés mignons. J’essaye de ne jamais rater la soirée, jusqu’aux ultimes « twelve points ».

Et j’ai de nouveau de grandes craintes cette année pour la capacité de la France à gagner suite à la première « demi-finale » pour désigner un représentant pour la France. En lire plus Eurovision 2018 : deux éliminés pour représenter la France à apprécier

Les prix littéraires tuent la création

La poire électroniqueLe plus célèbre des prix littéraires francophones, le Goncourt, va être attribué comme chaque année début Novembre. Ce dessin repris par ActuaLitté m’a beaucoup fait rire. Ce prix, comme tous les autres finalement, récompense un conformisme absolu à des principes non-pertinents, en plus, en général, d’être attribué à de très grandes maisons d’éditions et uniquement à elles.

Car un prix littéraire, c’est du business. Très peu de titulaires du Prix Goncourt ont laissé une trace dans l’histoire ou, simplement, sont toujours lus. Mais des millions d’exemplaires de chaque lauréat sont vendus partout dans le monde. Avant que le lauréat et son oeuvre ne soient oubliés. En lire plus Les prix littéraires tuent la création

Classer l’art

Attention : chat méchant !Classer les oeuvres littéraires ou, pire, classer l’art d’une manière générale, est un besoin. L’homme a besoin de classer. Mais, pour ce qui concerne l’art, ce sera toujours critiqué et critiquable. Estimer la valeur d’une oeuvre est pire encore.

Rappelez-vous que ce que l’on considère aujourd’hui comme des chefs d’oeuvres fut souvent considéré comme de la sous-culture. En peinture, il y eut l’exemple caricatural des impressionnistes. En littérature, les grands classiques genre Hugo furent jadis des feuilletons populaires dans des journaux à quelques centimes. En lire plus Classer l’art