DIPI

Dictionnaire parodique – Le Dictionnaire des Idéologies et Pathologies Improbables, dédié aux hommes politiques et aux pervers sans imagination, regroupe divers usages abusifs du suffixe « isme », marque autant de maladies que d’idéologies. Chaque mot de ce dictionnaire est présenté avec ses deux sens.
Les définitions ont été diffusées au fur et à mesure de leur écriture sur une liste Internet.
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A propos de ce dictionnaire

Ce livre a été publié en premier lieu sous forme de feuilleton sur une liste de diffusion sur Internet d’août 2003 à juin 2005.

Genèse et intentions

« Le suffixe isme est superbe. Il convenait donc de consacrer enfin un ouvrage entier à sa gloire. Mais il sert autant à désigner des idéologies (communisme, fascisme, libéralisme…) que des pathologies (saturnisme…). Certains mauvais esprits pourraient avancer que les premières ne sont que des formes des secondes. Les disciples de l’anti-psychiatrie pourraient prétendre l’inverse.
Quoiqu’il en soit, et pour mettre tous ces fâcheux d’accord, il faut remarquer que les idéologies sont actuellement bien malades et que, à l’inverse, les pathologies sont de plus en plus un terrain de combat idéologique (le Sida notamment mais pas uniquement).
Rapprocher les unes et les autres n’a donc rien de farfelu.
La politique et la religion sont de plus en plus minées de l’intérieur par cette curieuse idée qu’est advenue une sorte de « fin des idéologies ». Cette idéologie de la pensée unique se comporte donc comme un cancer qui s’installe au cœur des idéologies existantes et les détruit par sa propre multiplication.
En effet, une idéologie est un système d’idées cohérent. Professer la fin des idéologies, c’est donc professer la fin des idées. Partant, c’est indiquer la mort de l’humanité ou du moins de l’être humain sensé dont l’une des caractéristiques primordiales est de penser, donc de concevoir des systèmes cohérents d’idées.
Ce cancer s’installe et détruit les débats d’idées pour les transformer en guerres de clans, ce qui est finalement plus simple, plus naturel, plus primitif, plus bestial. Le but du combat politique ou philosophique (y compris religieux) n’est donc plus de convaincre mais de conquérir par la force, d’imposer non pas des idées mais des dogmes.
Car le cancer de la pensée débouche sur un stade ultime de la maladie : le dogmatisme.

De la maladie des idées aux idées sur les maladies, il n’y avait donc qu’un pas. Il fallait bien qu’il fut franchi un jour.
C’est l’ambition de ce dictionnaire.
Pour que tous les pervers et autres malades (qui nous gouvernent ou pas) puissent mettre un nom sur les étranges manies qui les occupent.
Pour que les hommes politiques qui ne voient vraiment pas quelles idées professer puissent y puiser une idéologie, histoire d’avoir quelque chose à défendre pour justifier leur ambition personnelle.

J’ai donc dédié ce Dictionnaire des Idéologies et Pathologies Improbables aux hommes politiques et aux pervers sans imagination, en espérant qu’il leur sera utile. »

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