The Revenant, d’Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy et Domhnall Gleeson, est une belle histoire de vengeance comme les Américains les aiment. Hugh Glass, un trappeur blessé par une attaque d’ours et laissé pour mort par ses camarades, va revenir dans la civilisation.
Et il va se venger de celui qui l’a trahi et tué son fils, métis d’une indienne.

L’essentiel du film consiste en scènes magnifiques du grand Nord américain sous la neige. Et en combats entre trappeurs ou soldats et indiens. Hugh Glass survit et s’accroche à la vie uniquement par désir de se venger, en utilisant les moyens disponibles, même si ce n’est pas certain que ce serait humainement possible.

Le film est lent, contemplatif, avec des scènes de boucherie intercalées. Outre les paysages et une mise en images de très haute tenue, il vaut surtout, évidemment, par la prestation de Leonardo DiCaprio.

Il reste à savoir si ce film vaudra son premier Oscar à Leonardo DiCaprio. Le suspens est insoutenable.

2 réflexions au sujet de « The Revenant : celui qui ne veut pas mourir te salue »

  1. Si je comprends bien, ce film rappelle beaucoup « Into the wild » et exploite le même filon de la survie dans des conditions extrêmes mais peut-être en moins bien…
    Vaut-il vraiment le détour, quand on est pas fan inconditionnelle de Leonardo di Caprio ?

    1. Non, ce n’est pas comme Into the Wild, qui n’était pas un film de survie. Là, on est début XIXème siècle avec des balles séparées de la poudre, etc. C’est un « beau » film (paysages, manière de tourner, etc.).

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