Les lettres de l'espace

Roman épistolaire – Qui accepterait de partir, d’abandonner sa famille et ses amis, son passé et ses chances d’avenir, sans aucun espoir de retour ? Seuls ceux qui n’ont plus rien à perdre. Et les bannis, les condamnés, les exclus.

C’était vrai hier, ce sera toujours vrai pour la conquête de l’espace.

Et, comme jadis, les distances, les problèmes techniques, obligeront à des échanges limités à quelques lettres acheminées lentement, sous le contrôle des autorités.

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A propos de Les lettres de l’espace

Ce roman a été écrit entre novembre 2016 et mars 2017.

Genèse et intentions

« Le roman épistolaire, très populaire jadis, est un genre devenu désuet. Pourtant, il a l’avantage de donner une grande subjectivité au récit, une vision directe de la part des personnages, tout en multipliant les prises de parole à la première personne.

Associer cette forme désuète à la science-fiction était, en lui-même, amusant. Il fallait juste trouver une explication logique à ce déclassement technologique : on attend plutôt de la science-fiction des moyens de communication hautement sophistiqués, pas de simples échanges de textes ! Pourtant, la seule application des contraintes physiques explique très bien cette nécessité.

Et cela tombait bien car je souhaitais depuis un certain temps essayer d’imaginer une conquête de l’espace relativement réaliste. Si tout le monde sait bien qu’il n’y a pas de bruit dans l’espace même si les films de science-fiction nous ont habitué aux bruyants combats spatiaux, il y a mille autres détails à corriger. Par exemple, la taille des vaisseaux. Ou l’impossibilité de disposer d’armes à feu ou d’armes laser efficaces.

J’ai fait des choix techniques très contestables. Mais ceux-là valent bien d’autres. Ainsi, le décollage de fusées grâce à des ballons jusqu’à la stratosphère est une hypothèse technique étudiée par certaines équipes de chercheurs alors que j’écris le roman. Je suis persuadé qu’aucune conquête spatiale digne de ce nom ne sera possible avec des lourdes fusées trop coûteuses telles que nous les fabriquons en ce début XXIème siècle.

Enfin, que la conquête soit d’abord le fait d’idéalistes, d’aventuriers et d’exilés m’a semblé évident. C’est de la répétition historique. »

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