Alien vs Predator : Requiem, de Colin Strause et Greg Strause avec Steven Pasquale, Reiko Aylesworth et John Ortiz 

Affiche du film “Alien vs Predator : Requiem", de Colin Strause.Bon, ce coup-ci, c’est fini ? Alien vs Predator : Requiem, de Colin Strause et Greg Strause avec Steven Pasquale, Reiko Aylesworth et John Ortiz est le dernier avatar croisé de deux sagas sanglantes de la dark fantaisy. Il faut déjà être conscient, en décidant d’aller voir ce genre de films, qu’on n’est pas là pour regarder des petits lapins roses s’ébattant au milieu des prés avec des fillettes jouant avec d’adorables chiots. Il n’y a certes aucune suite logique entre ce film et le précédent Alien vs Predator, sauf, bien sûr, que les aliens sont élevés comme gibiers par les prédators et que les premiers n’aiment pas ça du tout, mais c’est tout de même grosso-modo le même univers.
Donc, voilà qu’un vaisseau d’élevage a un soucis avec son cheptel, dans le genre de ce qui a déjà été vu dans l’Alien 4 de Jean-Pierre Jeunet. Le vaisseau s’écrase par conséquent sur Terre et les aliens décident d’aller voir ce qui se passe pas très loin, dans une bourgade perdue dans la cambrousse américaine. Un prédator est envoyé en mission pour faire le ménage, mission qu’il mène avec efficacité (notamment grâce à une petite bouteille bleue qui nettoie tout sauf les tâches), même si quelques humains se trouvent au milieu par inadvertance, de préférence des enfants et, notamment, une blonde (cette dernière de façon très inattendue).
Le film respecte toutes les règles du genre et l’histoire coule naturellement, y compris avec assez de surprises (notamment au détriment des blondes à gros seins et des crétins bodybuildés et arrogants) pour susciter l’intérêt. Mais il est regrettable que beaucoup de scènes de combats se déroulent dans l’obscurité : les effets spéciaux doivent être plus simples à faire lorsqu’on n’y voit pas grand’chose… Surtout, le deus ex machina final arrive complètement comme un cheveu sur la soupe et est totalement incohérent et non crédible. Une meilleure fin aurait été aisée.