Le Fantôme de Canterville, de Yann Samuell, avec Audrey Fleurot, Michaël Youn et Michèle Laroque, est une gentille comédie fantastique pour passer une bonne soirée. Une damoiselle éprise de liberté défaisait en duel tous ses prétendants.
Jusqu’au jour où l’un, qu’elle aimait, la maudit en expirant. Pour lever la malédiction, elle devra verser une larme sur quelqu’un qu’elle aime.

Et la voilà donc fantôme avec pour seule ambition de chasser les importuns de son château en compagnie d’un valet guillotiné lors de la Révolution. Si cela fonctionna durant des siècles, une famille allumée débarque au XXIème siècle. La fille, adolescente, rêve de rentrer à Paris et aimerait aider les fantômes à faire fuir sa famille. Inutile, peut-être, de dire que, évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu.
Le scénario repose sur des gags qui s’enchaînent avec délice. On est au théâtre de boulevard. Les portes claquent. Les fantômes désespèrent. Certes, ce n’est pas très intellectuel mais très drôle.
La distribution est également appropriée. Michaël Youn confirme qu’il est capable de ne pas en faire de trop, Michèle Laroque est toujours parfaite en bourgeoise snob et allumée tandis qu’Audrey Fleurot campe une délicieuse fantôme.