J’ai toujours rêvé d’être un gangster, de Samuel Benchetrit, avec Anna Mouglalis, Edouard Baer et Jean Rochefort. 

 

Affiche du film “J'ai toujours rêvé d'être un gangster", de Samuel Benchetrit.

J’ai toujours rêvé d’être un gangster, de Samuel Benchetrit, avec Anna Mouglalis, Edouard Baer et Jean Rochefort est une sorte de croisement des Tontons Flingueurs (pour le noir et blanc, l’esprit franchouillard nostalgique et les gags à tiroirs) et de Pulp Fiction. A ce dernier film, J’ai toujours rêvé d’être un gangster emprunte en effet sa thématique et sa construction mais pas sa bande son (quasi-absente). On retrouve en effet une cafétaria où se tente un braquage, place centrale autour de laquelle vont s’articuler des sketchs qui voient se croiser certains personnages communs.
Ces personnages veulent soit devenir, soit redevenir, des gangsters (ou, au mieux, un chanteur pilleur de propriété intellectuelle d’un petit camarade). Mais ils sont plus minables que méchants.
On appréciera tout particulièrement la fraicheur et la première apparition dans une comédie d’Anna Mouglalis, plutôt habituée des films et pièces de théâtre pseudo-intellos rive-gauche. L’image noir et blanc très soignée et les plans incongrus jouent indubitablement leur rôle dans cette comédie très efficace et de qualité.
Notons enfin qu’il n’y a aucune femme donnant le sein dans le film, ce qui rend l’affiche pour le moins incongrue.