Soyons des Individus SolidairesSi vous avez le malheur d’habiter Paris ou de fréquenter un milieu social plutôt bourgeois, sans doute, comme moi, subissez vous l’envahissante propagande végane ou sa version douce, la propagande végétarienne. Des affiches insultantes polluent les murs, notamment auprès des écoles, afin de bien marquer les cerveaux immatures. Et les propos présentant le végétarisme comme une évidence, avec insultes moralisatrices envers les gens normaux (omnivores) plus ou moins explicites incluses, envahissent les forums en ligne comme, parfois, les discussions en société.

Bref, oui, je suis agressé par les Végans. Je suis nié dans mon humanité par les Végans. Il est temps de répondre, de se défendre.

Tout d’abord, l’évidence est l’inverse du véganisme. L’être humain est un primate omnivore. Il est insupportable de voir des militants attaquer une pseudo-discussion en prenant comme point de départ un mensonge et en exigeant que la normalité soit démontrée. Répétons-le : l’être humain est un primate omnivore. C’est sa nature, son patrimoine génétique. Si un Végan refuse de prendre acte de cette réalité, ce n’est même pas la peine d’accepter de discuter. Mangez-le.

Il existe des primates végétariens, comme le gorille, et d’autres omnivores comme le chimpanzé et l’homme moderne. Tout, chez l’homme, est naturellement conçu pour qu’il soit omnivore. L’évolution en a fait un être omnivore. Tout autre régime alimentaire est donc nécessairement déséquilibré sauf à recourir à des compléments alimentaires artificiels. De fait, dans l’histoire des peuples, on ne peut que constater les effets biologiques d’un végétarisme subi en cas de misère, de disette. La mortalité humaine est bien supérieure et la santé bien inférieure.

En déclarant que l’homme est un omnivore et un primate, je place l’homme dans le monde, dans la nature. Il appartient à des écosystèmes. Il est un animal. Il n’est pas une sorte de créature transcendantale qui pourrait décider de sa nature. Non, il est un animal, il fait partie de la nature. Or, la nature, qu’est-ce que c’est ? Un ensemble complexe de chaînes alimentaires. Tout animal, tout végétal, ne vit que pour manger et être mangé.

Remettre en cause le principe même de la chaîne alimentaire au nom d’une morale sans fondement, c’est juste une folie au sens que je donne à ce mot dans mon essai Cum.

Les Végans ont inventé toute une mystique pour justifier leurs lubies. Tuer un animal, c’est mal, tuer un végétal, c’est bien. Ah bon ? Si les gens normaux sont des « spécistes » (racistes envers les autres espèces animales) comme les Végans disent, alors les Végans sont des « règnistes » (racistes envers les autres règnes : végétaux, champignons…). Au nom de quoi la vie végétale serait-elle moins honorable que la vie animale ? Au nom de la sensibilité des animaux ? Toute vie est sensible, c’est le principe même de la vie.

Bien sûr, dans les imbécilités professées par les Végans, il y a un concept sans le moindre fondement, la « sentience ». C’est la sensibilité des animaux. Comme si le corail (un animal !), l’escargot, la fourmi, la grenouille et les primates disposaient d’une sensibilité structurellement bien supérieure à celle des plantes. C’est juste une idiotie, un anthropomorphisme. De fait, un circuit nerveux (animal) a un mode de fonctionnement différent des systèmes sensibles végétaux. Mais est-ce que cela discrédite les seconds ? C’est juste plus proche du mécanisme réactif humain. Définir une « sentience », c’est juste définir une « sous-conscience », dire que les animaux sont des sous-hommes. Bref, hiérarchiser le vivant au lieu d’admettre les écosystèmes comme des ensembles. Et puis la « conscience » est déjà suffisamment complexe à définir, ce n’est pas la peine de rajouter encore un concept moins bien défini.

L’origine de la distinction alimentaire entre végétaux et animaux est religieuse. On peut voir le végétarisme se développer en Occident à chaque grande période d’influence hindoue : à la fin du XIXème siècle tout d’abord avec toutes les sectes mystiques dont certaines donneront des mouvements peu recommandables (bizarrement, les Végans ne revendiquent pas Adolf Hitler parmi leurs sympathisants alors qu’il était végétarien), au milieu du XXème ensuite (avec les hippies). Dans l’hindouisme, on se réincarne dans un animal, jamais dans un végétal. Donc, manger un animal est une sorte de cannibalisme.

Mais, effectivement, se faire tuer est douloureux. C’est même le stade ultime de la douleur puisque le but du mécanisme physiologique de la douleur est précisément d’indiquer un danger pour l’intégrité du corps. Donc manger une carotte fait souffrir la dite carotte qui est encore vivante quand elle se fait manger. C’est le même niveau de cruauté que de manger une huître frétillante. Manger un steak, c’est manger un cadavre qui ne ressent plus rien.

Donc, résumons un peu : le véganisme nie l’écologie (science du « manger et être mangé »), nie les écosystèmes comme des ensembles globaux, nie la biologie humaine, nie la réalité de la vie… pour des motifs d’origine religieuse.

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