Les Anarchistes, d’Elie Wajeman, avec Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos et Swann Arlaud, nous ramène à un temps où le terrorisme était d’extrême-gauche. A la fin du XIXème siècle, les anarchistes et nihilistes font peur aux bourgeois.
Un policier orphelin est envoyé pour infiltrer un des groupes.

Bien entendu, il va tomber amoureux de l’une des jeunes femmes présentes. Le ressort de l’histoire est alors classique : le conflit de devoirs. Fidélité à son métier, à l’Etat, contre fidélité à de nouveaux amis et surtout à cette femme.
Comme il se doit, c’est une tragédie.

Le rythme du film est lent, trop peut-être. Mais le scénario nous amène surtout à découvrir une face souvent cachée de notre histoire nationale, cette lutte révolutionnaire au tournant du XIXème et du XXème siècle. Film historique autant que tragédie classique, c’est un bel exercice qui gagnera sans doute ici ou là quelques prix.