Affiche du film “ Numéro quatre", de D.J. Caruso.Numéro quatre, de D.J. Caruso, avec Alex Pettyfer et Timothy Olyphant, adapte une nouvelle d’un étudiant dans un atelier d’écriture. Et ça se voit. Dès le départ, on sait que des extra-terrestres étonnamment humains (ce sont les gentils) ont trouvé refuge sur Terre, dont des enfants dotés de pouvoirs surnaturels et leurs gardiens.
Les méchants qui ont détruit leur planète les poursuivent. Eux ont vraiment une sale gueule (ben oui : ce sont les méchants).


Evidemment les méchants sont du genre obsédés de l’ordre et veulent tuer les gentils dans l’ordre de leur matricule. Et pour la seule raison que les méchants tuent les gentils. Aucun personnage n’a de profondeur, qu’il soit gentil ou méchant.

Avec quelques thèmes basiques -comme les réfugiés extra-terrestres sur Terre- on peut faire de bons films comme District 9, des dessins animés comme Goldorak… Et des sous-daubes comme Numéro quatre. Il n’y a aucun rebondissement qui ne soit attendu. Tout relève du cliché, jusqu’à l’invasion des blonds athlétiques et des blondes pétasses à souhait. La seule surprise est que le crétin qui dirige l’équipe de football du lycée ne se fait pas tuer. Et, ça, c’est un cliché qui donnait vraiment envie. On ne nous épargnera même pas l’extra-terrestre ne pouvant avoir qu’un seul amour dans sa vie, pas comme ces cochons d’humains.

Les absurdités s’accumulent au fil de l’histoire. Ainsi, gentils et méchants sont censés être de planètes différentes mais se réduisent pareillement en cendres quand ils meurent.

Les effets spéciaux sont honnêtement réalisés. Au moins, c’est un point positif.