Les derniers seront les premiers

Le 6 juin 1944, les Alliés (Américains, Anglais, Canadiens… et quelques Français) débarquèrent sur les côtes du Cotentin. Ainsi commença l’acte final devant aboutir à la débâcle du pouvoir nazi. La célébration annuelle de cet événement est une occasion de revenir sur cette période et comment elle a pu être réinventée.

Il n’est pas question, ici, de discuter de l’interprétation des faits, de l’importance (toute relative) de ce débarquement, de la manière dont la propagande de chaque belligérant l’a présenté et ce que l’on doit en retenir aujourd’hui. Je parlais d’uchronie. L’uchronie est une partie du fantastique qui consiste à modifier un élément dans l’histoire et d’en tirer les conséquences. Il se trouve que j’ai écrit un recueil de nouvelles uchroniques : Les derniers seront les premiers.

Dans Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick a développé un monde autour d’une victoire nazie. Ce n’est pas le meilleur roman de ce prolifique auteur, loin s’en faut, mais c’est l’un des plus célèbres. Dans Fatherland, Robert Harris avait adopté une démarche similaire. Dans Monsieur le Maréchal, une nouvelle que vous pouvez retrouver dans Les derniers seront les premiers, j’adopte un autre point de vue. Je vous laisse maintenant découvrir celui-ci en écoutant la nouvelle.

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