Elementaire, de Peter Sohn pour Disney/Pixar, nous emmène dans une ville associant les quatre éléments des philosophes grecs pré-socratiques : eau, feu, air, terre. Chaque élément correspond à une espèce, dans une logique très proche de Zootopie. Sauf que les créatures du feu sont assez mal considérées et souvent victimes d’un certain racisme tant, il est vrai, leur présence peut poser des problèmes.

Une famille du feu, immigrée depuis peu avant la naissance de leur fille, a réussi à monter un petit commerce qui doit être transmis à la dite fille. Mais les catastrophes s’enchaînent avec des inondations et l’arrivée d’un inspecteur aquatique un peu niais. Evidemment, la fille de feu et le garçon d’eau vont se découvrir un amour puissant au-delà des préjugés.

Si l’histoire n’a pas de véritable méchant, les adversaires étant les préjugés et les inondations, elle se déroule sans fausse note. La réalisation est de la qualité habituelle des Pixar, rien à dire. Et, évidemment, tous les poncifs moraux du conte moderne américain sont au rendez-vous.

Le film est donc agréable à regarder mais sans qu’il ne soit exceptionnel.