Freaks out, de Gabriele Mainetti, avec Claudio Santamaria, Aurora Giovinazzo et Pietro Castellitto, croise le film de guerre et le film de super-héros. Le tout baigne dans une atmosphère magique.

Nous voici projetés en 1943 à Rome, capitale italienne occupée par les Nazis après le renversement du régime fasciste. Un pianiste prodige qui a le don de voir l’avenir veut trouver les super-héros qui lui permettront de faire gagner la guerre à l’Allemagne nazie. Or une troupe de cirque comprend justement quatre mutants aux dons particuliers, menés par un illusionniste juif.

L’ambiance tient du Terry Gilliam et du Guillermo del Toro. Cette patte particulière donne son intérêt au film dont la thématique est devenue courante ces dernières années : oui, un don, peut être une malédiction s’il n’est pas maîtrisé. Accepter son don, s’accepter comme on est, permet de maîtriser son pouvoir et de le rendre utile. Par ailleurs, un retour dans une époque peu connue en France, celle du retournement de l’Italie durant la seconde guerre mondiale, est également un point d’intérêt.