Hôtel Transylvanie, de Genndy Tartakovsky, avec Adam Sandler comme voix principale et scénariste, met le comte Dracula face à la crise d’adolescence de sa fille (118 ans). Lui qui avait construit un hôtel au fond des Carpates pour accueillir tous ses amis monstres pourchassés par les humains se retrouve à devoir défendre un humain dont sa fille s’est entichée.

Ce film d’animation 3D des studios Sony marche sur les pas de Dreamworks avec le même humour décalé et corrosif.

On y retrouve deux éléments classiques déjà exploités chez Dreamworks : le père qui ne veut pas lâcher son enfant dans le vaste monde (comme dans Nemo) et le monstre gentil face aux méchants humains (comme dans Schrek). Les innombrables personnages secondaires sont tous plus farfelus les uns que les autres et constituent tout un univers fournissant un nombre incroyables de gags. Les auteurs jouent également l’auto-dérision avec des questions du genre : « mais que deviennent les vêtements du vampire quand il se transforme en chauve-souris puis se re-transforme en quasi-humain habillé ? ».
Le scénario réserve son lot de surprises, de rebondissements et garantit un excellent rythme.

Et l’aspect technique a enfin, chez Sony, rejoint celui de Disney ou de Dreamworks en conservant une patte graphique propre.