Lone Ranger, de Gore Verbinski, avec Johnny Depp et Armie Hammer, a voulu renouveler l’art du western. Il n’y a rien d’étonnant que ce film rempli d’ironie mordante ait été détesté aux Etats-Unis. Il a maltraité le mythe du Far West comme Pirate des Caraïbes s’est moqué des films de pirates.

Sans doute ne faut-il pas plaisanter avec les mythes fondateurs de l’Oncle Sam.

Johnny Depp en indien tordu et mystique reste magnifique. Et il se retrouve, à l’heure de la vieillesse, exposé dans une foire comme curiosité de l’ancien temps. Cela lui permet de raconter à sa manière l’histoire de sa jeunesse, parfois interrompu par le jeune garçon à qui il s’adresse afin d’apporter quelques précisions. Il en résulte une histoire savoureuse et cruelle.

Les gags s’enchaînent au milieu d’une histoire de cow-boys et de vengeance aussi complexe qu’Il était une fois dans l’Ouest. Et autant tragique que Little Big Man. Le mélange peut surprendre. Le résultat est pourtant excellent.

 

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