Pendant que le monde s'écroule

La fin de la période de confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19 permet l’arrivée d’exemplaires physiques (papier) des livres que vous achetez. Par exemple, de mon dernier roman : « Pendant que le monde s’écroule ». Celui-ci a d’ailleurs été écrit pour la majeure partie durant ce confinement.

Vous pouvez retrouver ce roman, un extrait gratuit et l’acheter ici.

Version audio du billet

Comme je l’ai noté dans ma présentation sur la fiche du livre, c’est un roman apocalyptique au sens plein du mot. C’est l’histoire de la fin de notre monde. Un homme qui a voulu changer le monde a échoué. Une femme, qui l’a connu quelques années plus tôt, vient le retrouver dans une résidence isolée sur une île. Le lecteur découvre l’histoire avec deux récits. Le premier commence à l’arrivée de la femme et raconte ce qui se passe dans la fameuse demeure. Le second est consacré à ce qui s’est déroulé avant : comment l’homme, qui a créé le successeur de l’Internet actuel (Emenu, que l’on retrouve dans d’autres de mes romans, comme Carcer et Apotheosis) est devenu un responsable politique et a échoué.

Les idées défendues sont les miennes : le régime social unique universel, une nouvelle constitution, la révolution industrielle de l’hydrogène et de l’électricité, la fin de la politique nataliste… Ces idées sont argumentées et, ensuite, le roman explique pourquoi l’homme a échoué à faire accepter ces réformes. Les annexes du roman permettent de retrouver un plan de la demeure et quelques détails sur des éléments importants de l’histoire (l’architecture d’Emenu, ce qu’il faut pour qu’une pandémie devienne réellement dangereuse, la fameuse constitution dont il est question dans l’histoire, etc.).

D’une manière générale, l’homme, héros de l’histoire, s’est heurté à la bêtise humaine, celle, finalement, que nous rencontrons tous les jours. De la manipulation de l’information par des crapules aux ambitions égoïstes à court terme à la défiance envers tout ce qui est rationnel, scientifique et officiel. L’humanité provoque ainsi sa propre fin. Mais, comme les héros vont finir par l’admettre, la fin de notre humanité n’est nullement la fin du monde.